Dans le monde du travail, quand on cherche un job, quand on répond à une offre d’emploi, on peut entendre en entretien qu’on a un « profil sénior » ou que le recruteur cherche un « profil sénior ». What ?
J’ai seulement 46 ans. Je l’ai pourtant entendu plusieurs fois ! On m’a dit aussi, « ce n’est pas péjoratif, c’est en opposition avec le « profil junior », pour un candidat qui a moins d’expérience ».
De quoi parle t’on exactement quand on dit séniors ? Jeunes séniors ? Grands séniors ? Séniors + ?
En entreprise, c’est quoi un profil sénior ?
Dans son article de 2022, Cadremploi explique que le qualificatif « sénior » est accolé à l’intitulé du poste recherché d’ailleurs. L’expression "Profil senior" signifie le recrutement d’une personne qui possède un certain nombre d’années d’expérience dans la fonction. A l’opposé du profil junior qui débute dans le monde du travail. À ne pas confondre avec la classe d’âge homonyme !
Cet article explique que « En matière d’embauche, les recruteurs ont pour habitude de préciser le niveau d’expérience requis sur un poste. Il est donc tout à fait normal que vous trouviez les qualificatifs « senior », « expérimenté », « confirmé » ou « débutant » sur les offres d’emploi.
Par exemple : Auditeur Externe Junior, Juriste Immobilier Confirmé, Auditeur senior ou Contrôleur de Gestion Senior. »
Le qualificatif « sénior » signifie donc que la personne recrutée possèdera des années d’expérience sur le poste.
Jeunes séniors vous dites ?
Revenons à notre sujet. Jeunes séniors, séniors ou grands séniors ? On parle et on entend aussi « bien vieillir » et « silver economy » pour évoquer le monde du sénior. Qu’est-ce c’est ? La Silver Economy (Economie des séniors) a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées. Elle garantit leur autonomie le plus longtemps possible. Le site web du gouvernement distingue d’ailleurs 3 groupes de séniors :
- les seniors dits « actifs », autonomes et indépendants ;
- ceux dits « fragiles », avec quelques limitations ou baisses de capacités ;
- et ceux dits « dépendants », qui ont besoin d'aide pour accomplir les actes de la vie courante.
Lorsqu’on évoque les jeunes séniors, on parle et on entend aussi « baby-boomers ». Agées de 50 à 65 ans et appartenant à une « génération pivot », les baby-boomers font référence aux personnes nées durant la période des 30 Glorieuses. Cette génération est associée à la liberté, l’individualisme, l’hédonisme, la libre pensée, la jeunesse et la nostalgie.
Source Seniormédia
Séniors et Grands séniors ?
Les 70-80 ans représentent 10% de la population française en janvier 2024. Sur ces plus de 6 millions de personnes, 4 millions sont des femmes. Ces françaises et français ont des valeurs plus traditionnelles avec la religion, l’autorité, le rationalisme et l’histoire.
A 70 ans, beaucoup de seniors sont en forme ! Et ils peuvent profiter de leur temps libre pour poursuivre leurs envies quelles qu’elles soient. Voyager, jardiner, continuer à travail à temps partiel et/ou en bénévolat, rejoindre une association, jouer et aussi faire du sport. Comme le reportait l’article des Echos, des séniors peuvent et veulent continuer à travailler.
« En France en 2021, 35 % des actifs ont continué à travailler entre 60 et 64 ans. 9 % entre 65 et 69 ans, d'après la Dares. Une proportion qui augmente depuis les années 2000 . Pour la plupart d'entre eux, ces années supplémentaires servent à compenser des carrières discontinues et permettent d'engranger de nouveaux trimestres, ou alors à améliorer des pensions de retraite trop faibles pour vivre convenablement. C'est particulièrement le cas des femmes. Quelque 35 % d'entre elles travaillent au-delà de 60 ans. En effet, elles ont eu des carrières hachées liées aux enfants et sont moins concernées par les carrières longues. »
Les grands seniors (plus de 80 ans), on dit aussi « quatrième âge », sont plus dans l’ordre de la camaraderie et de la sécurité.
En 2023, la France comptait 30 000 personnes âgées de 100 ans ou plus, selon une étude publiée le 5 avril 2023 par l'Insee. C'est trente fois plus que dans les années 1960-1975, durant lesquelles le nombre de centenaire était autour de 1 100 en moyenne
L’étude indique que 3% des femmes nées en 1922 sont devenues centenaires en 2022, contre 0,6% des hommes nés en 1922. L'Insee s'attend à ce que cette probabilité augmente dans les années à venir, évoquant un scénario central des projections de population. Selon ce scénario, la France pourrait compter 76 000 centenaires en 2040 et 210 000 en 2070.
Quels sont et seront leurs besoins ?
Passés ces chiffres (les plus de 80 ans représentent 4.1 millions de français en 2023, c’est le dernier promis), posons-nous la question de qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins ?
On parle évidement de perte d’autonomie, peut-être d’isolement, d’exclusion numérique et de perte de lien social. Ce n’est pas fun mais c’est la réalité. Le vieillissement de la population est un défi pour la France, pour le monde.
Les besoins en termes de services à domicile, d’adaptation des logements et d’établissements spécialisés vont bondir. Comment faire face, dans le respect de la dignité de nos aînés ? Ouest France expose ici quelques solutions et témoignages :
- Vieillir à la maison : À l’heure où la population européenne se fait de vieux os, les pays nordiques se démarquent en subventionnant au maximum la prise en charge des seniors à domicile.
- Lieux de vies et d’échanges intergénérationnels : L’Ehpad Les Charmilles, à Barlin (Pas-de-Calais), accueille une trentaine de nouveaux résidents depuis début janvier. Particularité : ils ont moins de 6 ans et sont élèves de deux classes de maternelle, qui ont pris définitivement leurs quartiers dans l’établissement pour personnes âgées dépendantes.
- Favoriser le maintien à domicile : La Poste lance en Mayenne un nouveau service pour favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. Il a pour nom Partage et Convivialité. Une première en France.
GenaApp : plus qu’une application, une solution à ce problème de société
Apporter du bien-être, rompre l’isolement et maintenir le lien par le jeu numérique. Vous connaissez désormais la proposition de GenaApp.
Sur une tablette (avec un aidant, un jeune en service civique solidarité séniors, un petit-enfant) ou un smartphone, l’un à côté de l’autre pour jouer, puis à distance pour continuer à jouer mais aussi pour échanger, GenaApp permet d’apporter un peu de bonheur.
L’application permet de maintenir le lien, de divertir, de partager des jeux de mémoire, de sensibilité ! Les séniors ont des nouvelles des proches, des amis, de la famille. Et ils travaillent leur mémoire et leur dextérité sur l’écran.
On vous en dit plus sur nos avancées très vite.
Anthony H le 14/03/2024